Chaque 10 décembre, le monde célèbre la Journée mondiale des droits de l’Homme, une date qui commémore l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948. Ce texte fondateur rappelle que chaque être humain, sans distinction, dispose de droits inaliénables : le droit à la vie, à l’égalité, à la justice, à l’éducation, à la sécurité et à la liberté d’expression.
Au Tchad, la situation des droits humains reste marquée par plusieurs défis majeurs. Selon une sources anonyme : « Les défis majeurs concernent l’accès à la justice, la protection des droits des femmes et des enfants, la lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi que la garantie des libertés publiques. »
L’accès aux services essentiels, tels que l’éducation, la santé ou encore l’emploi, demeure également une préoccupation. Les efforts pour renforcer les institutions et favoriser la participation citoyenne restent indispensables pour consolider les droits fondamentaux de tous.
Le rôle essentiel des jeunes dans la défense des droits humains
Les jeunes représentent un pilier fondamental dans la promotion des droits humains. Comme l’indique un acteur de la société civile : « Les jeunes sont porteurs d’idées nouvelles, moteurs du changement social et très présents sur les réseaux sociaux où ils peuvent sensibiliser, dénoncer et mobiliser. » Ils peuvent contribuer en s’engageant dans des associations, en participant à des campagnes de sensibilisation, ou encore en encourageant la culture du respect des droits humains dans leurs communautés.
Une collaboration nécessaire entre institutions et société civile
Le renforcement des droits humains dépend d’un travail commun entre les institutions publiques et les organisations de la société civile.
Selon les analyses recueillies, « cette collaboration passe par le dialogue, la transparence et la complémentarité ».
Les institutions ont la responsabilité de mettre en œuvre les lois et politiques, tandis que la société civile joue un rôle d’alerte et de soutien aux populations. Ensemble, elles peuvent construire un environnement plus juste et plus protecteur.
Protéger les personnes vulnérables : une priorité nationale
Renforcer les mécanismes de signalement ; Faciliter l’accès à la justice ; Former les forces de défense et de sécurité ; Mettre en place des centres d’écoute ; Offrir un accompagnement psychosocial et juridique adapté. La protection des personnes vulnérables doit devenir une priorité nationale .
Un appel à l’engagement collectif
La Journée mondiale des droits de l’Homme est avant tout un moment de réflexion et d’action. Comme le rappelle le message adressé aux citoyens : « Les droits humains ne concernent pas seulement les institutions : ils commencent dans nos familles, nos quartiers, nos lieux de travail. » Chacun peut contribuer, par des gestes simples mais engagés, à promouvoir la justice, l’égalité et la dignité humaine. Protéger les droits des autres, c’est aussi protéger les siens.
Plus de 70 ans après, la journée des droits de l’Homme reste d’une importance capitale. Elle rappelle que les principes inscrits en 1948 ne sont pas acquis : ils doivent être protégés et renforcés chaque jour. Malgré les progrès, de nombreux individus subissent encore discriminations, violences et restrictions de leurs libertés.
Houda Chado/Stagiaire

