Dans un discours diffusé sur sa page Facebook 𝚊𝚞 𝚜𝚘𝚒𝚛 𝚍𝚞 13 octobre , Issa Tchiroma, candidat de l’opposition pour le Front National pour le Salut du Cameroun ( FNSC) a qualifié sa victoire de « claire et sans appel ».
Il a affirmé avoir obtenu entre 60 et 80 % des voix dans de nombreux bureaux de vote, basé sur les procès-verbaux compilés par ses observateurs présents dans 90 % des bureaux. Il promet de publier prochainement un rapport détaillé par région pour étayer ces chiffres.
L’ancien ministre camerounais, Issa Tchiroma , appelle au président sortant Paul Biya à « reconnaître promptement sa défaite » et à « honorer la vérité des urnes », invitant à une transition pacifique pour éviter des querelles intestines.
Par la suite, il a salué le « courage du peuple camerounais » face aux « menaces et intimidations », appelant les Camerounais à rester unis pour défendre cette « victoire historique ». Il a également enjoint les forces de défense à rester loyales à la République et non à un pouvoir.
Du côté des organes chargés des élections, Elecam (Élections Cameroon) a rappelé que seuls les résultats publiés par elle et validés par le Conseil constitutionnel font foi, et le ministère de l’Administration territoriale (Minat) avait prévenu contre toute proclamation prématurée. Des affrontements ont éclaté à Garoua entre partisans de Tchiroma et forces de l’ordre quitte à encercler son domicile par ces derniers.
Enfin, cette revendication pourrait marquer un tournant pour le Cameroun, mais risque d’exacerber les tensions si les résultats officiels contredisent cette version. La situation reste volatile, avec des appels à la vigilance de la part de l’opposition.
Rédaction : ABDELLATIF OUSMAN TIDJANI / Stagiaire