Les États-Unis ont utilisé leur pouvoir d’opposition pour dire non à l’initiative de l’ONU réclamant le cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza et un accès à l’aide humanitaire.
Le 4 juin 2025, lors du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, l’ ambassadrice par intérim des États-Unis auprès des Nations Unies, Dorothy Shea, à levé la main pour « opposer son veto à un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu ».Il s’agit d’ une première pour l’Amérique depuis l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump.
C’est « inacceptable pour ce qu’il dit et inacceptable pour ce qu’il ne dit pas », « saperait les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu qui reflète la réalité sur le terrain, et encouragerait le Hamas », a indiqué l’ambassadrice américaine à l’ONU par intérim juste avant le vote.
Ce projet de résolution, qui est fait par vote des dix membres non permanents du Conseil, a obtenu 14 voix pour, et une voix contre. Qui est celle du pays de Trump.
Les réactions

La réaction des États-Unis montre combien de fois « Les vies de deux millions de Palestiniens ne comptent pas ». Le vote américain met en colère du Conseil de sécurité de l’ONU. Selon l’ambassadeur pakistanais Asim Iftikhar Ahmad, « ce véto est un message extrêmement dangereux que les vies de deux millions de Palestiniens (…) ne comptent pas », car cela fait voir un « feu vert pour l’annihilation » des Palestiniens de Gaza et une « tache morale sur la conscience » du Conseil.
Pour l’algérien Amar Bendjama, « Le silence ne peut pas défendre les morts, ne peut pas tenir la main des mourants, ne peut pas affronter les rouages de l’injustice ».
Quant à l’ambassadeur slovène Samuel Zbogar,« Alors que l’humanité est mise à l’épreuve en direct depuis Gaza, ce projet de résolution est né de notre sens commun des responsabilités. Responsabilité envers les civils de Gaza » et les otages, « responsabilité devant l’Histoire … Assez c’est assez, c’est assez ! », a-t-il lancé.
L’ambassadeur israélien à l’ONU Danny Danon lui, fustige le projet de texte. « Cette résolution ne fait pas avancer l’assistance humanitaire. Elle la sape. Elle ignore un système qui fonctionne pour favoriser un objectif politique », doit-il déclarer au Conseil, selon des propos diffusés par ses services. « Elle ignore la seule partie qui met toujours en danger les civils de Gaza : le Hamas.
Une situation regretté par la France et le Royaume-Uni . Pour la Chine, les États-Unis, doivent « adopter une attitude juste et responsable ».Il faut rappeler que les dernière résolution du Conseil de sécurité date de juin 2024.