Transports en Afrique: entre services et développement

L’activité de transports en Afrique se situe présentement à un grand tournant. Le continent tout entier ou presque, est en effet dans une situation complexe par rapport au reste du monde.
Ainsi, l’avenir de l’Afrique, notamment du secteur des transports va se discuter aux Emirats arabes unis, plus précisément à Dubaï. Un colloque international va s’y tenir du 23 au 27 avril 2025. Un projet soutenu par le président Equato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Etat des lieux de tous les services de transports en Afrique

Parce qu’il s’agit d’un secteur clé, le thème est évocateur. Alors, on va parler de: « Les Transports en Afrique: Services et développement ». Pour marquer la 10e édition de « The Africa Road Builders ». Et les organisateurs vont « faire l’état des lieux de tous les services de transports en Afrique ». Tout en « émettant des réflexions pour les améliorer», nous explique-t-on.


D’abord, individuels ou collectifs et ensuite privés ou publiques. Selon l’organisation, Il faut établir un pont entre les transports et le développement durable du continent. C’est d’ailleurs dans la logique d’ouverture et d’échange de solutions innovantes qu’il faut voir la démarche.

2,5 milliards d’habitants d’ici 2050

Partant du fait que l’Afrique devrait compter 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050. Toute chose qui va demander des efforts conséquents de la part des pays africains. Pour que leurs systèmes de transports soient en mesure de faire face à l’accroissement démographique.


De surcroît, pensent les experts, il va falloir « améliorer la mobilité des personnes et des biens ». Et cela est plus que « la mise en place d’initiatives continentales comme la zone de libre-échange africaine ». Alors, « la libéralisation du transport aérien ». Ou encore la « création d’un visa continental unique font partie des conditions préalables au développement économique du continent ».


Ainsi parle Benjamin Ebongo Eboulè, expert sur les questions de développement. D’ailleurs, il parle d’une multitude de types de transports. Comme dans une leçon sur le transport, il fait la notion de logistique. Il cite 4 principaux : routier, maritime, ferroviaire et aérien.


Enfin pour ce dernier. Les causes de l’inefficacité des transports se justifient. Ainsi donc, « si les transports sont si peu performants en Afrique. C’est essentiellement parce qu’il n’existe pas d’incitations institutionnelles destinées à améliorer les infrastructures. Et les services de transport ».


Pour certains il faut bien « Mettre en place des infrastructures bien conçues et efficaces est à la base de tous les efforts entrepris pour enrayer la pauvreté », explique Moundido Esawe qui jette son dévolu sur le commerce. Pour cet analyste, « le commerce, moteur de la croissance économique, nécessite pour prospérer des infrastructures de transports fiables et performantes dans la mesure où elles facilitent la production et les échanges, permettent aux agriculteurs de produire et d’apporter leurs récoltes sur les marchés et favorisent les investissements privés. Des infrastructures de transport en mauvais état entravent le développement de l’Afrique et sont facteur de pauvreté », dit-il.


Maintenant, « si l’on veut que ces services soient adaptés à la demande, il faut encourager la concurrence. Et la participation des usagers. Tout en promouvant un système de gestion basé sur des principes commerciaux », tout est précis.


Aussi, l’édition 2025 de « The Africa Road Builders », consacre le lancement du Sommet des Grands Bâtisseurs de l’Afrique. Et les 10 chefs d’Etat ayant remporté le Trophée Babacar Ndiaye vont se retrouver.

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