Les enseignants des niveaux primaire et secondaire au Cameroun ont entamé une grève nationale baptisée « école morte », ce mardi 22 avril. Elle prendra fin le 25 avril 2025.
Dans un communiqué rendu publique, les syndicats du secteur éducatif dénoncent l’immobilisme du gouvernement face à leurs revendications. Ils qualifient cela de justes et urgentes. À l’origine de ce mouvement d’humeur : l’échec des dernières discussions engagées avec les autorités.

En effet, ceux-ci réclament : la mise en œuvre sans délai du statut spécial des enseignants et la tenue d’un forum national sur l’éducation. Des doléances qui avaient déjà été évoqués dans un préavis de grève adressé au Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, dans lequel les syndicats réclamaient des actions concrètes du gouvernement.
Il faut rappeler que ce mouvement s’inscrit dans la continuité des revendications exprimées depuis plusieurs années au Cameroun.
Le 1er avril dernier, les représentants des syndicats ont notifié aux ministres de la Fonction publique, Joseph Lé, et de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, un document mentionnant l’ensemble des propositions faites depuis des années et visant à améliorer les conditions de travail et de rémunération du corps enseignant.