La Commission européenne a annoncé, ce mercredi 12 mars matin, qu’elle imputera des droits de douane vissé sur une série de produits américains à partir du 1er avril 2025. Ceci en réponse aux taxes américaines de 25% sur l’acier et l’aluminium.
Selon la Commission européenne, « Pour la première fois, ces mesures de rééquilibrage seront mises en œuvre dans leur intégralité. Des droits de douane seront appliqués sur des produits allant des bateaux au bourbon en passant par les motos ».
Des mesures qui impactent

Les mesure de Donald Trump sont d’une méchanceté sans pareille pour l’économie. Car selon l’Europe, elles ne favorisent pas les affaires. Pour la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ces « droits de douane sont des taxes. Elles sont mauvaises pour les affaires et encore pires pour les consommateurs ». Car en effet, « des emplois sont en jeu. Les prix vont augmenter. En Europe et aux États-Unis ».
En fait, les mesures de Trump « affecteront 28 milliards de dollars de marchandises, soit 26 milliards d’euros ». Cependant, la réponse de l’UE frappera de la même manière les marchandises américaines.
Il faut rappeler que c’est ce mercredi 12 mars, que Les droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium des États-Unis. Une décision qui met en relief une guerre commerciale entre les États-Unis et ses principaux partenaires.
Les mesures de Trump sont en faveur de son pays. Pour sauver l’industrie sidérurgique américaine, il se doit de sacrifier l’Asie et d’autre pays européens. Ceci au travers des pays comme le Canada, la Chine, l’Union européenne, le Japon ou encore l’Australie.Confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse, provenant notamment d’Asie, Donald Trump taxe les importations d’acier et d’aluminium « sans exception et sans exemption ».
Pour le Premier ministre australien Anthony Albanese, ces décisions de l’Amérique sont « totalement injustifiés ». « Ce n’est pas un geste amical », a affirmé le chef du gouvernement australien.
La procédure européenne

L’Europe en visage débuter par une « consultation de deux semaines avec les parties prenantes de l’UE » en avril, afin de s’assurer que « les bons produits » seront visés. Ceci avec des « réponses efficaces (…) réduisant au minimum les perturbations pour les entreprises et consommateurs européens ».
Londres
Contrairement aux autres pays, le secrétaire d’État britannique au Commerce, Jonathan Reynolds dans un communiqué, jugeant « décevant » l’application de ces nouvelles taxes, compte tout de même négocier. « Nous nous concentrons sur une approche pragmatique et négocions rapidement un accord économique plus large avec les États-Unis afin d’éliminer les droits de douane supplémentaires ».Selon lui, le Royaume-Uni ne compte pas répliquer immédiates .