Le Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable (MEPDD) , Hassan Bakhit Djamous a accordé une audience ce mardi 11 mars au Représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, M. Rasit Pertev. Occasion pour eux d’évaluer l’exécution du projet d’Appui au Développement et d’Adaptation aux Changements climatiques (ALBIA).
Il a été question pour le MEPDD et le Représentant résident de la Banque mondiale au Tchad d’examiner les avancées du projet lancé en 2020 sur financement de la Banque mondiale. Pendant un temps bien impartie, les deux administrateurs ont échangé sur de nouvelles perspectives de coopérations. Et réfléchir sur des solutions qui pourraient mieux faire avancer le projet actuellement exécuté à 62% et qui doit normalement s’achever d’ici 6 mois.

En fait, en vue de lutter contre l’assèchement du lac Tchad, l’ensablement des terres, l’érosion des sols, la disparition des espèces pastorales, floristiques et halieutiques, ou encore les inondations de plus en plus dense causé par le changement climatique, le Tchad a pensé à une stratégie. C’est ainsi que le projet ALBIA est mis en œuvre . Reparti dans cinq provinces du pays. Notamment, le Barh-El Gazel, l’Ennedi Ouest, le Batha, le Borkou et le Wadi-Fira.
Pour le ministre Hassan Bakhit Djamous , il est plus que nécessaire que la Banque mondiale au Tchad continue à soutenir le pays de Toumaï à lutter contre les effets du changement climatique.
ALBIA

Selon le document donnant plus d’informations sur le projet mis sur pied par le Tchad et la Banque moBanque, « ALBIA a pour objectif de développer, de renforcer la résilience des moyens de subsistance communautaires autour des aires protégées de la savane sahélo-saharienne tchadienne, promouvoir des systèmes durables et intégrés de production agro-sylvo-pastorale et améliorer l’accès à l’eau potable ».
En effet, « l’Objectif est de soutenir le développement local inclusif par une meilleure gestion des ressources naturelles, la fourniture de services d’eau et d’assainissement de base et l’augmentation des opportunités génératrices de revenus. Ainsi, au regard de la nature, des caractéristiques et de l’envergure des travaux envisagés, le risque environnemental et social lié à la mise en œuvre des activités du Projet ALBIA est jugé modéré.
Articulations

Pour mieux structurer sa mise en œuvre, le projet mise sur une gestion durable des ressources naturelles et aires protégées . Bien plus, il table sur la promotion les moyens d’existence diversifiés, résilients et durables. La coordination, gestion et suivi du Projet n’est pas en reste. Sans toutefois oublier l’intervention d’urgence en cas de catastrophe.
Plan national d’adaptation au changement climatique

Il s’agit pour le Tchad d’entreprendre une planification d’adaptation à ses terres. Ceci, d’une manière qui répond de manière dynamique et cohérente aux besoins à moyen et à long terme. Ceci, en identifiant et en relevant les principaux défis d’une adaptation efficace. Le but est de réduire la vulnérabilité aux impacts du changement climatique en renforçant la capacité d’adaptation et la résilience.