Wang Huning, président du Comité national de la CCPPC, a présenté le bilan des activités de l’année 2024, une année importante marquant le 75ème anniversaire de la refondation de la République Populaire de Chine et la progression vers les objectifs du 14ème plan quinquennal (2021-2025).
M. Wang a souligné l’importance du rôle politique de la CCPPC et son engagement à soutenir la direction du Parti Communiste Chinois (PCC). Il a insisté sur la nécessité d’appliquer la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise, de renforcer la cohésion interne et de consolider les bases théoriques et politiques communes.
En 2024, la CCPPC a organisé 6 501 activités sous le thème « Des meilleurs services pour le peuple ». La participation des membres du comité national a été jugée satisfaisante, avec 7 748 personnes impliquées dans les consultations et délibérations, et 1 227 participants aux inspections et visites de recherche. 2 005 membres ont soumis des propositions, et 1 277 ont contribué en rapportant la situation sociale et l’opinion publique.
En amont de cette session, une conférence de presse s’est tenue le lundi 3 mars au Palais du Peuple. Liu Jieyi, secrétaire général adjoint et porte-parole de la CCPPC, a répondu aux questions de plusieurs centaines de journalistes chinois et de leurs confrères internationaux notamment ceux de l’Afrique, sur des sujets d’importance notamment le plan triennal de réforme de l’éducation et la promotion de la consommation de produits locaux pour développer l’agriculture.
L’accent a été mis sur l’amélioration de la qualité de l’éducation, l’adaptation aux besoins du marché du travail et la réduction des inégalités d’accès à l’éducation. Les discussions ont porté sur la nécessité de réformer les programmes scolaires, de renforcer la formation des enseignants et d’encourager l’innovation pédagogique.
Les débats ont également souligné l’importance de soutenir l’agriculture locale en encourageant la consommation de produits régionaux. Cette politique, axée sur le renforcement de l’économie rurale, l’amélioration des revenus des agriculteurs et la garantie de la sécurité alimentaire, pourrait servir d’exemple pertinent pour l’Afrique. Confronté à un défi crucial d’indépendance alimentaire, le continent africain pourrait s’inspirer de l’approche chinoise en adaptant les mesures proposées (facilitation de la distribution des produits locaux, sensibilisation des consommateurs, encouragement des circuits courts) à ses propres contextes et réalités. La promotion de la consommation de produits locaux apparaît ainsi comme une stratégie potentielle pour renforcer l’agriculture africaine et réduire la dépendance aux importations alimentaires.
Ngakoutou Mathurin
