La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a ouvert ce mercredi 5 février, son Conseil des ministres, à Malabo, en Guinée équatoriale. Ceci, en prélude à la 6ème Conférence Extraordinaire des pays membre le 7 février. Une occasion qui n’a pas manqué d’exposer le Rwanda.
Il est question pour le conseil des ministres de s’organiser afin de mettre sur pied une stratégie d’organisation. Les ministres dans l’optique de mieux préparer la conférence des chef-d’Etats, ont tablé leur séance sur la consolidation de la paix et de la sécurité, la coopération économique, le développement durable et les réformes institutionnelles.
Durant plusieurs heures, le conseil a marqué un temps d’arrêt sur les réformes institutionnelles en cours au sein de la CEEAC. Ceci, dans le but de renforcer son efficacité et son rôle en tant que moteur de l’intégration africaine.
La représentation
Plusieurs pays ont répondu présent. Parmi lesquels, le Tchad, qui depuis quelques mois, se démarque par sa lutte pour maintenir la paix, la stabilité du pays et recouvrir sa souveraine. Ceci en mettant fin au néocolonialisme qui perdurait dans certains domaines stratégiques. Le Tchad par la présence de son Ambassadeur en Guinée-Équatoriale, Son Excellence Zakaria Fadoul Kittir Junior, a fièrement représenté le Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères. L’Ambassadeur du Tchad au Gabon et membre du Comité des Représentants Permanents de la CEEAC, S.E.M. Moustapha Ali Alifei, du Chef d’État Major Général des Armées 2ème Adjoint le Général Yangmargue Beh Félix ainsi que des experts des différents départements ministériels y étaient.
Faits marquant
Durant les ateliers des ministres de la défense, le vice ministre de défense congolais recarde les membres de la CEEAC . Il a dit non aux bêtises en refusant de s’afficher avec le Ministre rwandais sur la photo de famille. Et puis, il a refusé de signer la déclaration finale sanctionnant les travaux.
Le ministre a exigé, dans le rapport final, l’urgence du retrait des troupes rwandaises du territoire Congolais. Pour lui, « un dialogue avec des groupes comme le M23, sans respecter les principes du processus de Luanda/Nairobi, va ouvrir la porte à de nouvelles concessions territoriales, légitimer l’occupation du Congo par le Rwanda et encourager des actions similaires de la part d’autres groupes armés soutenus par des puissances étrangères. Ce type de négociation perdrait toute crédibilité, affaiblirait le gouvernement congolais, et ferait du Congo une victime consentante dans un jeu géopolitique où d’autres puissances dictent leurs conditions ».
Rappelons que, Malabo, « l’Afrique centrale fait face actuellement à l’ampleur et à la persistance des urgences humanitaires. Des urgences liées aux conflits prolongés et aggravés par les groupes armés et les attaques terroristes devenues endémiques dans certains pays. Des urgences liées à l’insécurité alimentaire persistante et aux menaces sanitaires. Bien plus, des catastrophes naturelles et aux effets de plus en plus néfastes de la crise climatique ». Il est très important de ne plus se voiler la face et s’exprimer comme le vice ministre de la défense de la RDC.