La rupture des accords militaires entre la France et le Tchad, atteint son apogée le 31 janvier. Pour le gouvernement et ses citoyens, cela marque la fin des intérêts ambiguës et le début d’une réelle souveraineté.
La décision courageuse prise par le Tchad de dénoncer les accords de défense signés avec la France continue de faire couler tant d’encre et de salive au sein de la classe politique Tchadienne. Une initiative salué par l’ensemble des tchadiens. Pour eux, il est temps d’écrire une nouvelle page de l’histoire.
Selon la communauté tchadienne et les citoyens du pays, le Tchad a tout pour assurer sa défense. Car, il dispose aujourd’hui, d’une armée aguerrie qui a fait ses preuves dans les différents théâtres des opérations de maintien de la paix où elle a bien montré sa force. Les exemples sont légion. La vaillance, la combativité, l’héroïsme et la détermination sans faille des forces combattantes ont permis à l’avancée terroriste dans le septentrion Malien.
En fait, pour bon nombre de tchadiens, « cet acte héroïque a permis la libération de Mali devenu depuis peu le sanctuaire de ces entrepreneurs de la mort. Aujourd’hui les militaires français plient bagage et rétrocèdent au fur et à mesure leur base aux forces armées nationale tchadiennes (ANT).
Le dernier cas en date, c’est la base d’Abéché, chef-lieu de la Province du Ouaddaï. La population de cette ville qui en a ras le bol de ces forces d’occupation est sortie très enthousiasmée pour applaudir le départ définitif des troupes françaises .
Pour eux, « cette décision du Chef de l’Etat Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, relève de la question de la souveraineté. Même si cela ne sera pas sans conséquence. En effet, le Tchad doit se débarrasser de ces ancêtres Gaulais qui n’ont presque jamais permis d’émerger. IL est de bon ton que les Panafricanistes se mettent ensemble en vue de faire échec à toute tentative de remise en cause de cette décision souveraine. Les Panafricanistes doivent regarder dans la même direction. Ils ne doivent pas se laisser distraire par certains oiseaux de mauvais augure qui feront le jeu de certains valets de l’impérialisme pour déstabiliser les pays Africains. Ceux qui ont pris désormais leur destin en main ».
Redaction: Ousmane Bechirmi