BICEC : La camerounisation à l’épreuve de la succession ?

Marie Laure Edo, directrice générale adjointe, pourrait succéder à Outman Roqdi, dont le mandat expire en 2024, et incarner la transition managériale de la banque.

Alors que la BICEC s’apprête à vivre un changement majeur à sa tête, la question de la camerounisation des postes de direction se pose avec acuité. Le départ imminent d’Outman Roqdi, actuel directeur général, ouvre la voie à une possible ascension de Marie Laure Edo, directrice générale adjointe, forte de son expérience dans le secteur financier.
Cette succession s’inscrit dans un contexte plus large de politique de camerounisation des emplois, impulsée par le gouvernement camerounais. La circulaire du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, publiée en juin 2022, impose de privilégier les nationaux pour les postes stratégiques et de garantir un transfert de compétences aux Camerounais.
Or, la BICEC, comme de nombreuses entreprises au Cameroun, compte un nombre important de travailleurs étrangers à des postes de direction. Leurs contrats, souvent d’une durée de deux ans renouvelables une fois, arrivent à échéance pour certains, soulevant des questions sur la mise en application de la politique gouvernementale.
L’avenir de la BICEC, et plus largement, la place des étrangers dans le paysage économique camerounais, dépendent de la manière dont cette transition managériale sera conduite. L’application de la politique de camerounisation et son impact sur le développement des compétences locales seront scrutés de près.

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