Réputées être un sujet « tabou », les violences conjugales subies par les hommes pâtissent peut-être plus encore de lacunes dans leur évaluation. Quoi qu’il en soit, les données officielles à ce sujet disent a minima l’ampleur du problème. Un père de famille a été copieusement tabassé par sa femme ce 28 Mai. La scène s’est déroulée au quartier Atrone.
Par : Ts’chapa-tong Laure Reine
Au quartier Atrone, un chef de famille a été violenté par son épouse. Selon les témoignages, il s’agit d’un jeune couple de plusieurs années, mais c’est la femme qui subvient aux besoins de la famille. Entretemps, c’est l’homme qui s’occupe des tâches ménagères. Mais en cette journée, du dimanche, l’homme a eu la maladresse d’utiliser 500f pour payer les boissons frelatées. Un acte jugé anormal par l’épouse en question, qui n’ose pas porter la main sur son mari. Il a fallu l’intervention des voisins pour sortir le pauvre monsieur des griffes de sa femme.
Au Tchad, comme dans beaucoup des pays du monde, la violence envers les hommes explosent chaque année mais elle reste un tabou pourtant, la violence conjugale est punie par la loi. Les mauvais traitements dont sont victimes les hommes représentent plus d’un quart des actes recensés. A l’instar de cet homme, beaucoup des chefs de ménages vivent le calvaire au quotidien, mais par crainte d’être la risée de leur entourage, très peu osent en parler. Les organisations de lutte contre les violences basées sur le genre sont interpellées à intensifier des campagnes de sensibiliser afin de préserver le bien être de certains hommes.