Trois mois et demi après l’ouverture des négociations de entre le gouvernement de transition et une les groupes politico-militaires, les choses semblent bouger selon les sources proches du dossier. Un projet d’accord de paix serait en cours pour amendement.
La fumée blanche attendu par tout un peuple serait sur le point d’apparaitre sur le toit de Doha, la capitale qatarie. Un texte qui semble être accepté par les deux parties, notamment le Gouvernement tchadien et les politico-militaires serait en cours d’amendement. Ce document, qui une fois signé, doit permettre aux chefs des groupes rebelles présents à Doha de participer au dialogue national inclusif dont la date n’est pas encore connue. Il s’agit d’une synthèse élaborée par la médiation qatarienne à partir des propositions présentées il y a près de deux mois par les deux parties en présence. « Il y a une nette amélioration par rapport au texte qu’on nous avait remis il y a deux semaines », juge un des leaders rebelles tchadiens qui participent à ces négociations. Les points qui feraient un consensus entre les deux parties sont entre autre le cessez-le-feu général, la protection des leaders rebelles qui iront au dialogue de N’Djamena par des forces étrangères ou encore le DDR (désarmement, la démobilisation et la réintégration), il y a des propositions intéressantes sur ces sujets, reconnaît notre source, tout en parlant de divergences persistantes sur les questions concernant notamment le comité d’organisation du dialogue inclusif, la charte de transition ou la réforme de l’armée. Un membre de la délégation gouvernementale a reconnu de son côté que la nouvelle mouture paraissait « plus équilibrée », il n’y a rien à redire à part quelques détails à corriger, a-t-il estimé. Selon les sources dignes de foi, les deux parties ont trois jours pour amender ce projet d’accord.
Source RFI
