Le ministre de la fonction publique, de l’Emploi et de la concertation, BRAH MAHAMAT avait déclaré que la fonction publique est saturée et que les diplômés en instance d’intégration feraient mieux de se tourner vers les secteurs privés. Il avait même demandé aux partenaires nationaux et internationaux de prendre la situation à bras le corps. Une politique que les demandeurs d’emploi trouvent que c’est de la poudre dans l’œil. Ils énumèrent lors d’un point de presse fait ce 5 septembre 2021 toute une série d’actes qui démontrent la mauvaise volonté de faire.
Les lauréats professionnels de l’éducations, qui comme tout diplômé tchadien d’ailleurs, après avoir étudié dans des conditions désolantes, attendent naturellement leur s’insérer dans la vie active sinon professionnelle avec peu de salaire et peu de quiétude. Du fait que ceci soit dans l’ordre des choses qu’après les études vient le travail. Mais, hélas ! ceux-ci se retrouvent confronté à d’énormes difficultés de la vie qui ‘n’a pas de nom.
Face à cette situation peu orthodoxe, ceux-ci, les diplômés donc, se rendent à l’évidence de l’abus du pouvoir en place. Selon le coordonnateur du collectif des lauréats professionnels de l’éducation en instance d’intégration à la fonction publique NANGA THIERRY : « Chaque jour que nous nous réveillons, il y a toujours des actes, des discours qui agacent, écœurent plus de 80% des Tchadiens qui vivent dans la précarité, dans la misère sans égale en particulier les malheureux lauréats professionnels de l’éducation qui attendent leur intégration à la fonction publique depuis plus de 15 ans »
Pour ces diplômés les raisons avancées par le ministre ne sont pas fondées et sont montées de toutes pièces pour maintenir les enfants aux parents déshérités dans la pauvreté. Pour preuve, ils brandissent un document dans lequel le ministre aurait entretenu un acte mafieux en instruisant d’intégrer une personne, parrainée par un chef de canton en date du 14 juin dernier. Pour eux, la fermeture des portes de la Fonction publique est une situation de plus sinon une réalité de deux poids deux mesures dans un Tchad qui se veut conciliant sinon, inclusif.
Il appelle le gouvernement à changer sa façon de voir les choses. Et donne un délai d’une semaine afin que tout rentre dans l’ordre, sans quoi, il n’y aura pas de quiétude, prévient le coordonnateur.